Les mesures de prévention des frappes arrière expliquées

Les mesures de prévention des frappes arrière expliquées

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Train d'atterrissage d'avion

Vous êtes-vous déjà demandé comment les avions empêchent les collisions ? Les tailstrikes sont une préoccupation pour les pilotes. Comme leur nom l’indique, ils impliquent que la queue d’un avion – en particulier le dessous de la queue ou l’arrière du fuselage – heurte la piste.

Presque tous les types d’avions sont sensibles aux collisions arrière. Lorsqu’un coup de queue se produit, cela ne peut causer que des dommages superficiels sous forme de rayures. Toutefois, dans les cas graves, cela peut compromettre l’intégrité structurelle de l’avion. Heureusement, des mesures de protection sont en place pour se protéger contre les frappes extrêmes.

Formation

Les pilotes bien entraînés sont moins susceptibles de subir des frappes arrière que leurs homologues moins formés. Selon Boeing, la plupart des cas de tailstrikes impliquent des pilotes ayant moins de 100 heures de vol avec le modèle d'avion concerné. Par conséquent, de nombreux avions poussent leurs pilotes à suivre davantage de formation, notamment lors de la transition vers un nouveau modèle d’avion.

Évitement des intempéries

Dans la mesure du possible, les pilotes peuvent éviter de voler par mauvais temps afin de minimiser le risque de collision. Les intempéries ou le mauvais temps sont un facteur de risque de frappe arrière. Qu'un avion se prépare à décoller ou à atterrir, une forte rafale de vent peut provoquer un choc de sa queue contre les intempéries. Plutôt que de prendre ce risque, les compagnies aériennes et les pilotes peuvent attendre que le temps se soit calmé avant de tenter de décoller ou d'atterrir.

Patins arrière

Il existe des dispositifs dont les avions peuvent être équipés pour les protéger des impacts arrière. Connus sous le nom de tailskids, ils sont conçus pour absorber la force de l’impact, protégeant ainsi la queue et le train d’atterrissage de l’avion des dommages en cas de collision arrière.

Les Tailskids sont classés comme dispositifs sacrificiels, ce qui signifie qu'ils succombent généralement aux dommages lorsqu'ils sont exposés à la piste. Néanmoins, ils sont très efficaces pour protéger les avions contre les impacts arrière. Une fois qu'un tailskid a été endommagé, il peut être remplacé.

Pare-chocs arrière

En plus des tailskids, il existe des pare-chocs arrière. Les pare-chocs arrière ont le même objectif que les patins arrière : ils sont conçus pour absorber la force d'impact en cas de frappe arrière. Les pare-chocs arrière agissent comme des dispositifs de protection de type pare-chocs. Si la queue d’un avion commence à s’approcher de la piste, c’est le pare-chocs arrière qui encaissera le choc plutôt que la queue ou le train d’atterrissage lui-même.

La répartition du poids

La répartition du poids, ou son absence, peut affecter le risque de collision arrière d’un avion. Les tailstrikes impliquent que la queue d’un avion s’affaisse et heurte la piste. Ils peuvent survenir lors des décollages ou des atterrissages. Les tailstrikes, cependant, sont plus susceptibles de se produire lorsque le poids d’un avion n’est pas correctement réparti. Si la majeure partie du poids de l’avion se trouve à l’arrière, par exemple, le risque de collisions arrière augmentera.

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