Rex dit que Qantas "accumule" des créneaux de décollage à l'aéroport de Sydney

Cela vient après l'ACCC le lundi XNUMX a fait valoir que les grandes compagnies aériennes « peuvent exploiter » les règles pour étouffer la concurrence des petits transporteurs, tandis que l’aéroport de Sydney a reconnu que le système national ne fonctionnait pas. Qantas a fermement nié tout acte répréhensible.

Actuellement, une compagnie aérienne peut conserver indéfiniment un créneau horaire dans un aéroport à condition qu’elle y effectue 80 % du temps, ce qui permet aux transporteurs d’annuler jusqu’à un cinquième des vols et de conserver un monopole sur les horaires les plus demandés.

Cela a conduit à des accusations de la part des critiques selon lesquelles les compagnies aériennes prennent des créneaux dont elles n’ont pas réellement besoin parce qu’il existe un énorme tampon pour en annuler un grand nombre, bloquant à jamais leurs concurrents.

« Nous avons certainement eu du mal à obtenir des créneaux horaires à l’aéroport de Sydney afin de nous permettre d’être compétitifs sur les routes principales et, par conséquent, nous n’obtenons pas les meilleurs créneaux horaires. Nous devons utiliser les miettes qui restent sur la table », a déclaré Sharp.

"Cela nécessite une attention immédiate car cela freine la concurrence sur le marché du transport aérien, ce qui se traduit par des tarifs aériens plus élevés qu'ils ne devraient l'être et des services moins bons qu'ils devraient l'être."

Sharp lui-même a introduit la règle en tant que ministre du gouvernement Howard, mais a depuis parlé à plusieurs reprises de son je regrette beaucoup de l'avoir fait.

« Nous n’aurions pas dû être aussi généreux avec la répartition 80-20. Cela aurait dû être 90-10. Ou nous aurions dû mettre en place un processus d'audit pour nous assurer que les compagnies aériennes n'annulaient des vols dans un créneau horaire que pour des raisons légitimes ou liées à quelque chose indépendant de leur volonté. C’est donc une erreur que nous avons commise à ce moment-là », a-t-il déclaré à Australian Aviation l’année dernière.

Rex n'est pas la seule compagnie aérienne à exiger des mesures sur le système de machines à sous, avec le PDG de Bonza, Tim Jordan. racontant le podcast Australian Aviation cette semaine que vous "je dois me demander pourquoi" le taux d'annulation à Sydney est trois à quatre fois plus élevé que dans le reste du pays et que le système constitue un obstacle à une croissance compétitive sur le marché intérieur.

"Nous venons de vivre, entre le milieu et la fin de 2022, la pire ponctualité de l'histoire de l'aviation australienne", a déclaré Jordan.

"Sur la base des règles existantes, aucun transporteur n'a été contraint, à ma connaissance, de renoncer à des créneaux horaires à Sydney, ce qui vous indique probablement que le système actuel ne fonctionne pas comme prévu."

L'ACCC averti cette semaine que les créneaux horaires de Sydney sont ouverts à la thésaurisation par les grandes compagnies aériennes – une position soutenue par l’aéroport lui-même, qui ne fixe pas les règles.

"Les règles autorisant les compagnies aériennes à conserver des créneaux à perpétuité exacerbent les contraintes de capacité en limitant les opportunités pour les compagnies aériennes nouvelles ou en expansion d'acquérir les créneaux nécessaires au lancement de nouveaux services et à la concurrence", a déclaré l'organisme de surveillance de la concurrence.

Dans une soumission de 2020 au document de discussion sur la gestion de la demande de l'aéroport de Sydney (SADM), Qantas a déclaré qu'elle utilisait ses créneaux horaires conformément à la règle 80-20 et « a fermement nié les suggestions d'irrégularités ».

« Lorsque des annulations surviennent, elles sont principalement dues à des facteurs indépendants de la volonté de la compagnie aérienne. Il s'agit notamment d'événements météorologiques tels que le brouillard, les tempêtes et le vent (à l'aéroport de Sydney, ainsi que dans d'autres aéroports, par exemple Brisbane et Melbourne, qui ont un effet de flux vers l'aéroport de Sydney) et d'annulations opérationnelles, telles que des événements techniques imprévus entraînant l'avion sur Ground (AOG) », a écrit la compagnie aérienne.