Soyez attentif à ces 5 sujets à la COP28 | GreenBiz

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La COP28 a débuté cette semaine à Dubaï, avec des dirigeants du monde entier se réunissant pour négocier des traités mondiaux sur le climat sur des questions allant des marchés du carbone au financement climatique. 

Avec environ 70,000 XNUMX participants et représentants de l'État qui vont et viennent pour les nombreux sommets prévus parallèlement aux négociations de l'ONU au cours des deux prochaines semaines, il est irréaliste de s'attendre à rester au courant de chaque instant du rassemblement annuel.

Nous avons compilé une liste condensée de dialogues et de développements importants que les dirigeants, les membres du conseil d'administration et les responsables du développement durable peuvent utiliser comme filtre. 

Un système mondial de vérification des crédits carbone

Article 6 L’Accord de Paris permet aux pays de transférer les crédits carbone qu’ils ont accumulés grâce aux efforts nationaux d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre – tels que le reboisement ou la protection des forêts – vers d’autres pays qui ont besoin d’aide pour atteindre leurs propres objectifs climatiques. Le cadre de l'article 6 a été officiellement approuvé lors de la COP26 à Glasgow, à l'exception d'un élément crucial : un système de vérification des crédits carbone.

Les crédits carbone vendus sur les marchés volontaires et de conformité existants sont vérifié par des tiers privés avant leur vente définitive. Mais aucune norme mondiale ne guide ces processus, ce qui rend le système de crédit vulnérable aux fluctuations de valorisation et au potentiel de greenwashing lors de leur comptabilisation. 

Le résultat final des discussions sur l’article 6 affectera des milliards de dollars de crédits carbone. À l’échelle mondiale, les développeurs de projets disposeront soudainement d’un terrain de jeu plus large. 

La volonté d’éliminer progressivement les combustibles fossiles, tout en triplant la production d’énergies renouvelables

La tenue de la COP28 dans les Émirats arabes unis, riches en pétrole, a intensifié le débat sur la rapidité de l'élimination mondiale des combustibles fossiles.

L’Union européenne, les États-Unis et de nombreux pays vulnérables au climat — dont le Chili, le Kenya et plusieurs petits pays insulaires - sont donner la priorité à une proposition visant à s’engager en faveur d’une élimination totale des combustibles fossiles. La France, soutenue par les États-Unis, envisage de demander l'interdiction du financement privé des centrales électriques au charbon.

Parallèlement au débat sur les combustibles fossiles, la présidence de la COP28, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables et la Global Renewables Alliance ont lancé un appel à tripler la production mondiale d’énergies renouvelables d’ici 2030, une mesure envisagée par de nombreux pays.

Lutter contre la pollution par le méthane

Atténuer et éliminer la pollution par le méthane — un gaz à effet de serre très puissant et de courte durée — est un autre grand sujet de la COP28. UN L’engagement mondial sur le méthane a été lancé pour la première fois lors de la COP26, avec plus de 150 pays signataires acceptant de contribuer volontairement à réduire la pollution par le méthane de 30 % d’ici 2030.

Au cours des travaux de la COP28, la Banque mondiale devrait annoncer la création d'un nouveau fonds dédié à la technologie de détection des fuites de méthane dans les pays en développement, avec le soutien indépendant de certaines sociétés pétrolières et gazières. Les États-Unis et la Chine prévoient d’organiser un sommet sur le méthane et les gaz sans CO2 le 2 décembre, et la Chine s’est engagée pour la première fois à inclure le méthane dans son plan climatique 2035. 

Représentation officielle par des délégués « infranationaux »

Pour la première fois lors d'une réunion de la COP, des représentants infranationaux tels que des maires et des gouverneurs composeront une délégation mondiale pour le Sommet local d’action pour le climat. L'objectif du rassemblement des 1er et 2 décembre est de faciliter un dialogue entre les dirigeants infranationaux et nationaux qui mène à une action climatique tangible au niveau local.

Cette réunion sans précédent portera sur l’activation de mécanismes financiers durables à plus petite échelle – pensez à l’échelle de la ville – qui pourraient avoir un impact au niveau mondial. Les sujets porteront également sur la manière d'adapter la politique climatique locale et de la reproduire dans le monde entier, ainsi que sur la manière d'accélérer la mise à l'échelle des stratégies actuellement en jeu au niveau local. 

Un appel pour davantage de financement climatique

On estime que le monde doit dépenser 4 2030 milliards de dollars par an jusqu’en XNUMX pour une transition mondiale vers une économie propre. Ni les pays développés ni les pays en développement n’ont les fonds ou le pouvoir politique nécessaires pour investir la totalité de cette somme, et susciter davantage d’investissements du secteur privé est un objectif majeur à Dubaï.

Au centre de la discussion se trouve le «perte et dommages» fonds approuvé lors de la COP27 en Égypte pour aider les pays pauvres et vulnérables à faire face aux catastrophes climatiques aggravées par les GES émis par les pays industrialisés. 

Pays en développement proposés un fonds d’au moins 100 milliards de dollars d’ici 2030, mais les négociations pour en faire une réalité aussi récemment que début novembre ont échoué. Ces mêmes pays ont calculé qu’il faudrait au moins 200 milliards de dollars par an d’ici 2030 à certains pays pour adapter leurs infrastructures à la crise climatique, avec des fonds supplémentaires nécessaires pour abandonner les combustibles fossiles et se tourner vers la production d’énergies renouvelables. 

La première journée officielle de la COP28 a permis de progresser vers la concrétisation du fonds : les Émirats arabes unis, l'Allemagne, l'UE, les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni. a promis un total combiné de 429 millions de dollars au fonds.

Pour la première fois depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015, un bilan mondial est prévu lors des travaux. Le bilan mondial appelle les 196 signataires de l’Accord de Paris pour calculer leurs progrès individuels en matière de climat jusqu'à présent, ou leur absence. 

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